Tellurique

Mes magiciennes - 1999 à 2002

Celle qui Ecoute

Œuvre sur toile  100/100 cm

Celle qui est Libre

Œuvre sur toile  50/40 cm  2000

Celle qui Persévère

Œuvre sur rouleau de toile  150/130 cm   2000

Celle qui Persévère - Détail

Œuvre sur toile  150/130 cm   2000

Celle qui Rêve

Œuvre sur toile 160/150 cm 2002

Celle qui Rêve - Detail de la Licorne

Œuvre sur toile 160/150 cm  2002

Celle qui s'en va

Œuvre sur toile  80/100 cm  1999

Celle qui Sait

Œuvre sur toile  150/110 cm  2001

Celle qui Voit loin

Œuvre sur toile  80/80cm  2001

Celle qui se Tait

Œuvre sur toile  70/50 cm  2000

MOTHER

Œuvre sur toile  150/120 cm 2001

L'insouciante

Œuvre sur toile  150/90 cm  2002

Entre mystères et souvenirs ...

C’est probablement avec ma Mère que cette histoire a commencé.

Ma Mère était inaccessible.

Tout le monde pensait la connaître, Régine, la Reine, belle petite femme brune ardente, pétillante, volubile. Et nous? Nous vivions avec la mystérieuse et silencieuse.

Je me souviens d’un jour où, enfant, je m’étais fait méchamment tabasser par un garçon … que je n’avais même pas remarqué. Maman m’a demandé son nom, précisant qu’elle allait s’occuper de lui. Puis quelques jours plus tard il a disparu de l’école.

Résistante très active pendant la guerre, elle dû descendre de nombreuse fois du train et comme les autres s’aligner le long du mur, mais elle, aux doublures chargées de documents, ne fut jamais celle choisie et abattue.

Il y eu notamment l’étrange retard que Maman pris à partir pour aller voir Jean-Claude, mon frère ainé. Elle changea subitement d’avis, prit l’avion le surlendemain. Et l’avion qu’elle aurait dû prendre s’écrasa. Elle disait : « Malheur à ceux qui veulent du mal à ceux que j’aime ». Et mieux valait être du bon côté. En quelque sorte … une Magicienne, n’est-ce pas?

Je pense que l’inspiration de ces Magiciennes m’est venue au moment de la disparition de ma Mère. Et je n’avais jamais fait le rapprochement avant qu’Etienne THOMAS, mon cher webmaster, ne me demande un texte d’introduction à mes Magiciennes …

persévérantes

Saugy Imparts a Visionary Dimension to Modern Portraiture

« Think of commissioned portraits and what invariably comes to mind are dull, fawningly flattering likenesses middle aged executives, clergy, or college presidents.  By contrast, Catherine de Saugy, primarily for her multidimensional, luminously translucent abstractions on Plexiglas, takes a characteristically innovative approach.

Toward this end, Saugy presents her subjects in semi abstract metaphysical settings, conveying different aspects of the subject’s personality. »

Marie R. Pagano - art critic

Gallery & Studio Magazine New York