Tellurique
Mes magiciennes - 1999 à 2002
Entre mystères et souvenirs ...
C’est probablement avec ma Mère que cette histoire a commencé.
Ma Mère était inaccessible.
Tout le monde pensait la connaître, Régine, la Reine, belle petite femme brune ardente, pétillante, volubile. Et nous? Nous vivions avec la mystérieuse et silencieuse.
Je me souviens d’un jour où, enfant, je m’étais fait méchamment tabasser par un garçon … que je n’avais même pas remarqué. Maman m’a demandé son nom, précisant qu’elle allait s’occuper de lui. Puis quelques jours plus tard il a disparu de l’école.
Résistante très active pendant la guerre, elle dû descendre de nombreuse fois du train et comme les autres s’aligner le long du mur, mais elle, aux doublures chargées de documents, ne fut jamais celle choisie et abattue.
Il y eu notamment l’étrange retard que Maman pris à partir pour aller voir Jean-Claude, mon frère ainé. Elle changea subitement d’avis, prit l’avion le surlendemain. Et l’avion qu’elle aurait dû prendre s’écrasa. Elle disait : « Malheur à ceux qui veulent du mal à ceux que j’aime ». Et mieux valait être du bon côté. En quelque sorte … une Magicienne, n’est-ce pas?
Je pense que l’inspiration de ces Magiciennes m’est venue au moment de la disparition de ma Mère. Et je n’avais jamais fait le rapprochement avant qu’Etienne THOMAS, mon cher webmaster, ne me demande un texte d’introduction à mes Magiciennes …
persévérantes
Saugy Imparts a Visionary Dimension to Modern Portraiture
« Think of commissioned portraits and what invariably comes to mind are dull, fawningly flattering likenesses middle aged executives, clergy, or college presidents. By contrast, Catherine de Saugy, primarily for her multidimensional, luminously translucent abstractions on Plexiglas, takes a characteristically innovative approach.
Toward this end, Saugy presents her subjects in semi abstract metaphysical settings, conveying different aspects of the subject’s personality. »
Marie R. Pagano - art critic
Gallery & Studio Magazine New York