Œuvres géométriques contemporaines (2002–2010)

RAYURES — Peinture abstraite sous toiles & Plexiglas

Géométrie variable

Œuvre sur Plexiglas  80/80/0,5 cm

Géométrie variable

Œuvre sur Plexiglas  80/80/0,5 cm

¿ QUIEN SABE ?

Œuvre sur Plexiglas  130/90/0,5 cm  2007

¿ QUIEN SABE ?

Œuvre sur Plexiglas  130/90/0,5 cm  2007

GEOMETRIE VARIABLE II

Œuvre sur Plexiglas  80/80/4 cm  2010

GEOMETRIE VARIABLE II

Œuvre dans un écrin de Plexiglas  22/22/4 cm  2010

Géométrie variable

Œuvre sur Plexiglas  80/80/4 cm  2010

Géométrie variable

Œuvre dans un écrin de Plexiglas  22/22/4 cm  2010

Peinture géométrique et art abstrait sous toiles & Plexiglas : la série Rayures de Catherine de Saugy

En 2002, Catherine de Saugy inaugure la série Rayures, un cycle d’œuvres où l’art abstrait et la peinture géométriquerencontrent la transparence du Plexiglas. Dans cette exploration, l’artiste transpose ses compositions graphiques en lignes et modules colorés, offrant une expérience visuelle qui oscille entre rigueur géométrique et poésie de la lumière.

Les œuvres emblématiques de cette période incluent Géométrie Variable (2002, 80 × 80 cm), première déclinaison de la série, suivie de variations telles que ¿Quien Sabe? (2007, grand format et écrin de 22 × 22 × 4 cm) ou encore Géométrie Variable II (2010). Chacune est réalisée selon un procédé unique : une composition dessinée ou retravaillée numériquement (Corel, Adobe), imprimée en giclée haute définition au dos du Plexiglas PPMA, conférant profondeur et brillance. Les fichiers sources sont systématiquement détruits deux ans après impression, garantissant l’unicité de chaque œuvre.

Cette série s’inscrit dans la tradition de l’art abstrait contemporain, tout en dialoguant avec l’héritage de l’Op Art et des recherches sur la perception visuelle. Par le biais du Plexiglas, Catherine de Saugy introduit des jeux de reflets et de transparence qui prolongent l’expérience du spectateur au-delà de la surface picturale.

Avec Rayures, elle affirme une nouvelle étape dans son langage artistique, reliant géométrie, abstraction et techniques numériques pour ouvrir un champ d’expérimentation inédit entre art et technologie.

splendide​

La Rayure et la Musique « … partagent un vocabulaire commun : échelle, gamme, ton, degré, ligne gradation, écart, intervalle, etc.  Toutes deux, surtout, ont un lien avec la notion d’ordre, qu’il soit classement ou commandement. La musique institue un ordre entre l’homme et le temps.

La rayure institue un ordre entre l’homme et l’espace.

Espace géométrique et espace social ».

Michel Pastoureau

L’Etoffe du Diable p. 141 et 146